Qui sommes-nous?

Naissance de l’adventisme

Entre 1830 et 1840, un immense réveil se produisit au coeur des églises protestantes du Nord-Est des Etats-Unis. A cela s’est associé un intérêt très marqué pour les écrits prophétiques de la Bible.

William MillerLe mouvement adventiste de ces années-là en fut l’un des résultats. William Miller joua à partir de 1832 un rôle essentiel. Il était parvenu à la conviction que le Christ allait revenir sur terre en 1843 ou en 1844. Cette prédiction, comme beaucoup d’autres de ce genre, ne s’accomplit pas. Peu de temps après cette déconvenue, l’un des groupes qui survécut à ce mouvement (constitué de croyants issus de diverses églises), décida d’approfondir l’étude de la Bible. C’est dans ce cercle que se retrouvèrent ceux qui devinrent les pionniers de l’Eglise adventiste du septième jour.

L’Eglise adventiste du septième jour

Le petit groupe qui était sorti du mouvement adventiste de William Miller s’agrandit lentement mais sûrement et parvint en 1863 à la fondation officielle de l’Eglise adventiste du septième jour.

Au départ, cette croissance atteignit le Nord-Est des Etats-Unis. Mais les choses changèrent rapidement. En 1874, la première “mission” adventiste s’installa en Europe. Avant la fin du dix-neuvième siècle déjà, on pouvait trouver quelques adventistes dans la plupart des pays européens. Au début du vingtième siècle, une extension rapide se poursuivit vers d’autres parties du monde.

Alors que l’Eglise devenait plus nombreuse et se dotait peu à peu de solides structures, la vision théologique se développait également. A côté de l’attente de la prochaine venue de Jésus et de l’observation du jour de repos le septième jour, un grand intérêt se manifesta en faveur d’autres principes bibliques.

Vroege DrukpersLa croissance mondiale de l’Eglise alla rapidement de pair avec la fondation d’un réseau d’écoles, d’institutions sanitaires, de maisons d’édition et d’imprimeries. L’Eglise est aujourd’hui présente dans presque tous les pays du monde. Le nombre de membres baptisés atteint 17 millions.

Une Eglise chrétienne

L’Eglise adventiste est un Eglise chrétienne. Toute communauté de foi a des caractéristiques spécifiques, et cela est valable pour l’Eglise adventiste. Vous les trouverez plus loin dans ce site web. Mais il paraît important de spécifier tout d’abord que les adventistes sont des chrétiens dans le plein sens du terme. Jésus-Christ est le fondement de tout ce qu’ils font ou croient. Ensemble avec les chrétiens de toutes confessions, les adventistes du septième jour croient que Dieu s’est révélé à nous dans la personne historique de Jésus. Et que ce Jésus est le Christ, sur la base de son origine surnaturelle, de sa vie sur terre, de sa mort et de sa résurrection et parce qu’il est notre Rédempteur.

L’Eglise adventiste est une Eglise chrétienne. On fait souvent la différence entre ‘’églises’’ et ‘’sectes’’. Les sectes sont habituellement considérées comme des groupes qui ont fait de certains sujets secondaires des thèmes principaux et chez qui un responsable humain occupe une place centrale. Les adventistes constituent en Belgique et au Luxembourg une petite communauté, mais ils forment à tout point de vue une Eglise.

Une Eglise protestante

Hélas au cours des siècles, le christianisme est devenu la proie d’une regrettable division. L’un des schismes les plus importants eut lieu au seizième siècle alors qu’apparaissait le protestantisme qui voulait se distinguer de l’Eglise qui était dirigée depuis Rome. Des hommes comme Luther, Calvin et Zwingli (et beaucoup d’autres avant et après eux) protestèrent (d’où le nom de protestant) contre diverses idées et pratiques qui s’étaient insinuées dans l’Eglise et contre la façon de vivre de nombreux chefs religieux. Hélas, les ‘’réformateurs’’ n’étaient pas tous d’accord sur tous les points, c’est la raison pour laquelle se développèrent différentes orientations théologiques.

Septagon Seventh-day Adventist Church at Kowdiar, TrivandrumLes adventistes se considèrent comme des héritiers de cette ‘’Réforme’’ de l’Eglise. Dans leurs croyances fondamentales et dans leur ecclésiologie, on retrouve des éléments luthériens et calvinistes. Le courant des anabaptistes aussi (qui ont réintroduit le baptême par immersion) fut une source d’inspiration. Il en va de même des autres groupes protestants qui étaient importants au dix-neuvième siècle au moment où l’adventisme apparut.

Une Eglise unique

En tant qu’Eglise chrétienne dérivée du protestantisme, nous avons donc beaucoup de points communs avec les autres chrétiens. En Belgique, l’Eglise adventiste est étroitement liée à l’EPUB, l’Eglise Protestante Unie de Belgique.

Mais l’Eglise adventiste possède une identité propre. Cela concerne naturellement en premier lieu ses croyances. Au coeur de la confession chrétienne, l’Eglise adventiste pose un certain nombre d’accents très importants, qu’elle aborde volontiers avec d’autres. En même temps, il est important de signaler que l’identité ecclésiastique ne dépend pas seulement de ce qu’on croit, mais aussi de la manière dont on vit sa propre foi et de la culture spécifique qui se développe au sein de la communauté de foi. On peut en parler ensemble, mais on ne peut apprendre à connaître cette identité qu’en en faisant l’expérience.

Une Eglise plurielle

Les adventistes du septième jour forment une Eglise mondiale. Selon les dernières statistiques, l’Eglise adventiste est actuellement installée dans 209 des 232 pays enregistrés par les Nations Unies. Au cours de la première phase de l’histoire de l’Eglise adventiste, la plupart de ses membres vivaient en Amérique du Nord. Aujourd’hui, environ 8 % des adventistes seulement habitent dans cette partie du monde; l’Eglise est donc devenue une Eglise mondiale. De l’avis général, l’Eglise est composée d’un ensemble de nationalités et d’origines ethniques très diverses.

Mais dans la plupart des pays, la diversité de l’Eglise mondiale transparaît principalement comme une conséquence de différents mouvements migratoires. En Belgique, l’Eglise adventiste n’est pas seulement composée de Wallons et de Flamands; on y rencontre également des groupes hispanophones et lusophones, des Africains qui parlent l’anglais ou le français, des russophones et des roumanophones. Cette constatation vaut aussi pour la petite communauté adventiste du Luxembourg.

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