Introduction trimestrielle à l’Évangile de Marc

Marc, plus qu’un livre biblique, une interpellation
Marc, plus qu’un évangile, l’évangile de Jésus-Christ (v.1)
Marc, plus que 13 leçons d’Ecole du Sabbat, un programme de vie

Le Sabbat 15 juin fut l’occasion de goûter aux prémices de ces études hebdomadaires grâce à l’introduction trimestrielle à l’École du Sabbat.

Depuis plusieurs années, ce rassemblement de passionnés du texte biblique était tombé dans l’oubli. Le voici de retour, et avec enthousiasme tant au Nord qu’au Sud du pays.

A Anvers, la matinée a commencé par une prédication de Johan Delameillieure basée sur les premiers versets de Marc avec un accent particulier sur la notion de ‘bonne nouvelle’ et de nouveauté, d’attitude et de discours renouvelés à l’image de Jésus dont les gens soulignaient l’enseignement nouveau (1:27).

Après la pause repas, ce ne sont pas moins de 25 auditeurs de Flandre et des Pays-Bas qui ont pu suivre deux modules d’éclairage biblique et un module de formation.

Pendant le 1er volet, Thirza van den Broek a proposé une introduction au livre de Marc : sa place dans le canon, son public cible mais aussi les différentes parties qui le composent. Elle a également mis en lumière les divers styles de ‘récits’ présents dans l’évangile comme les paraboles par ex. et a donné quelques clés de lecture afin que chaque style soit lu avec les lunettes adéquates.

La 2ème partie présentée par Rudy Van Moere s’est articulée autour de l’épisode où Jésus dort au fond de la barque alors que la tempête se déchaîne (4:35-41). Lorsqu’une personne est familière du texte hébraïque, qu’elle soit juive ou pas, elle ne peut s’empêcher de repenser à un récit similaire situé dans l’Ancien Testament, à savoir un épisode du livre de Jonas.  Grâce à cette analyse pointue et comparative, Rudy a pu démontrer la richesse du texte biblique au travers des âges mais aussi nous inciter à utiliser les bons outils de décodage lorsque l’on s’attaque à un texte de presque 2000 ans.

Après une pause remplie de douceurs (au pluriel !), ce fut au tour de Marcelo Reis de transmettre plusieurs outils aux animateurs de groupes d’Ecole du Sabbat ou d’études bibliques. L’un d’eux est de connaître son public et de s’y adapter. Un autre est de faciliter les échanges afin de garder le dynamisme et l’attention.

Toutes ces présentations sont à retrouver sur notre page dans l’onglet Bronnen (partie NL).

 

Au Sud du pays, l’enthousiasme fut le même rassemblant l’après-midi jusqu’à 40 personnes de différentes églises francophones dans l’église de Namur qui les accueillait.

Dès le matin déjà, l’intérêt avait été émoustillé par une prédication ô combien rafraîchissante de Jean-Claude Verrecchia, pasteur et professeur de Nouveau Testament à la retraite de Newbold. Il avait choisi le récit de la femme versant un parfum coûteux sur la tête de Jésus (14:3-9). Avec beaucoup de finesse et sur base d’une exégèse rigoureuse, il a mis en évidence tant des éléments structurels que des pistes d’interpellation pour notre vie de chrétien actuel.

Après une auberge espagnole copieuse et variée, il a développé certains aspects du livre de Marc, donnant au passage des clés de lecture, des conseils et des mises en garde, des informations sur certains personnages, lieux, concepts.. De quoi maintenir l’intérêt pendant le trimestre à venir.

Après une pause aux douceurs similaires à celle d’Anvers, ce fut au tour de Pascal Rodet, responsable à l’Union franco-belge du Pôle pastoral mais aussi du département de l’École du Sabbat Adultes, de proposer la première partie de son module didactique d’animation de groupe. Là aussi, conseils et exercices se sont habilement entremêlés afin d’aider les animateurs.  Pascal a également présenté du matériel additionnel au guide traditionnel afin d’améliorer la qualité de l’étude et de l’animation.

Toutes ces présentations sont à retrouver dans l’onglet Ressources de ce site.

 

Les prochains rendez-vous sont déjà fixés et nous permettront de d’approfondir « Les symboles dans l’Évangile de Jean ».
– 14 septembre à Anvers
– 28 septembre à Nivelles avec Françoise Derome et Pascal Rodet

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